Les critiques françaises envers Thierry Henry sont ridicules
Depuis quatre jours, c'est devenu le sujet préféré des médias français: Thierry Henry va affronter l'équipe de France. Et alors?
- Publié le 10-07-2018 à 18h10
Depuis quatre jours, c'est devenu le sujet préféré des médias français: Thierry Henry va affronter l'équipe de France. Ce n'est pas une raison pour lui faire un procès d'intention...
Très vite, un débat s'est installé sur la place publique et certains n'ont pas hésité à critiquer Thierry Henry, parfois très violemment. C'était notamment le cas de Gilles Verdez: "Il devrait se mettre en retrait pour ce match. Il va lutter contre la France, Thierry Henry ? Après tout ce que la France lui a donné ! C'est hallucinant...."
Le journaliste et chroniqueur de TPMP est une sorte de Stéphane Pauwels à la française: on n'a donc pas été étonne qu'il cherche le buzz de la sorte. Ce qui est plus dérangeant, c'est de voir que beaucoup de médias influents sont à ce point à côté de la plaque. TF1, par exemple, évoque "l'épineux cas Henry" et se pose la question: "Y a-t-il un malaise ?"
On trouve ces critiques complètement ridicules. Pour nous, il n'y a même pas de débat à avoir! Thierry Henry n'a jamais reçu d'offre de l'équipe de France. Roberto Martinez lui a fait une belle proposition et il a accepté le défi. Point à la ligne. Des entraîneurs qui affrontent leur pays, c'est quelque chose qu'on voit très souvent dans le football. Le match sera certes particulier vu tout qu'Henry représente pour les Bleus, mais il n'y a aucun procès d'intention à lui faire.
Heureusement, toute la France n'est pas tombée dans le piège de la critique gratuite. Certains champions du monde ont eu l'intelligence de remettre les choses dans leur contexte. "Thierry Henry, un traître? Arrêtez vos conneries!", a grogné Emmanuel Petit sur RMC. Dans un style plus posé, Bixente Lizarazu, consultant sur... TF1, s'est exprimé sur le sujet dans sa chronique dans L'Equipe: "Il n'y a pas lieu de se plaindre qu'il ait offert ses talents à la Belgique, à partir du moment où la Belgique lui a donné cette opportunité et pas forcément la France. Il est libre." Tout est dit.